À table
21 novembre 2016
L’art de recevoir comme Sarah Richardson
Dans la vie bien remplie de Sarah Richardson (designer primée, auteure, éditrice, personnalité de la télévision, épouse et mère de deux enfants), on s’imagine qu’il ne doit pas rester beaucoup de temps pour cuisiner. Et pourtant, elle mijote toujours quelque chose de délicieux. Elle nous a invités dans sa cuisine, à Toronto, pour évoquer de bons souvenirs et nous présenter sa maison années 60 récemment redécorée. Parcourez cette galerie pour découvrir ses astuces et des délicieuses recettes pour le temps des fêtes.
« Notre maison ayant été bâtie en 1965, elle a une architecture moderne. Le look épuré de la cuisine nous convient parfaitement, et correspond au style d’ensemble. Comme l’aménagement est ouvert, je voulais un décor apaisant et classique, d’où le choix d’une palette de blanc et de gris », explique Sarah. L’îlot de plus de 3,50 m sert de comptoir-lunch pour ses deux filles et les amis.
Au salon, Sarah a choisi des meubles aux lignes simples, comme une table basse Nienkämper et un lustre Ingo Maurer. « Je sais qu’on m’associe généralement à un design plus traditionnel, mais ce décor est très fidèle à ma personnalité. J’aime m’entourer de blanc, crème, ivoire, nacre et argent. »
Le bar bien garni se trouve dans le coin-salon, juste à côté du séjour.
Sarah adore les veinures du marbre de Calacatta. Posé au-dessus de la cuisinière et autour de l’armoire contenant la porcelaine, il apporte une touche artistique. La cuisinière au gaz à six brûleurs GE Monogram aux bords biseautés est de qualité professionnelle en plus d’être superbe.
« Quand j’étais enfant, j’adorais lorsque mes parents recevaient. C’était moi qui mettais la table et j’en profitais pour sortir le plus beau linge de maison. Ma mère avait donc bien du repassage à faire, mais elle encourageait gentiment mon amour immodéré des belles choses. Aujourd’hui, je n’hésite pas à sortir mon service de porcelaine ancien, mon argenterie et mes verres en cristal, et tant pis s’il y a de la casse! », raconte Sarah Richardson. Ces chandeliers en argent vintage, chinés ou reçus en cadeau de mariage, ajoutent de l’éclat à la salle à manger.
Des trésors de toutes les époques, comme ces couteaux à manche en os, rehaussent la table de Sarah.
Ce linge d’office aux motifs subtils, de la collection de Sarah, crée un style convivial.
« Notre chalet est dans la baie Georgienne, tout comme l’entreprise d’un de nos amis, Georgian Bay Gin. Avec des agrumes et des canneberges, ce gin à base de baies de genièvre locales donne un cocktail savoureux. »
Voyez la recette.
« Ma mère préparait déjà ce plat il y a vingt ans, et je l’aime toujours autant. Cette entrée, aussi simple que rapide, est idéale avec une salade à midi et encore meilleure le lendemain… s’il en reste ! »
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« La roquette poivrée, les pacanes croquantes, les grains de grenade et le fromage bleu de cette salade se marient dans une explosion de saveurs. Ce plat vite préparé se retrouve souvent à notre table, car il plaît à tous », dit Sarah Richardson.
Voyez la recette.
« J’ai eu mon lot de dindes ratées au fil des ans. Un jour, Alex, mon mari, a jeté une volaille en feu par la fenêtre de la cuisine et je l’ai rattrapée au vol avec une passoire ! Il faut savoir rire de soi en cuisine. Cette recette est très facile, et la marinade de ma mère au zaatar est imbattable. »
Voyez la recette.
« Tout le monde aime une petite touche sucrée à la fin d’un repas de fête, mais sans excès. Ce dessert saura vous combler en toute légèreté », ajoute Sarah Richardson.
Voyez la recette.
Stacey Brandford
Maison & Demeure novembre 2015; recettes adaptées de At Home : Sarah Style (Simon & Schuster, 2015)