Photos : un cottage décoré pour les Fêtes
Publié le 19 octobre 2013
Quand Maxime Vandal, architecte, et Richard Ouellette, designer, ont fait l’acquisition de la petite maison connue sous le nom de Gate Lodge, à Westmount, plusieurs personnes étaient sceptiques quant aux possibilités offertes par l’endroit. « Au départ, notre objectif n’était pas d’habiter la maison, confie Maxime. Nous voulions essentiellement nous faire une carte de visite, un showroom. Notre entreprise, Les Ensembliers, offre des services de construction, d’architecture et de design intérieur, et nous avons voulu les intégrer dans un projet. On a tellement aimé le résultat que l’on a décidé de garder la maison. » Par sa nature même et sa vocation d’être montrée, la maison est l’endroit parfait pour recevoir des invités.
Tout en symétrie, l’entrée est extrêmement accueillante.
L’immense porte noire ouvragée de la maison de Richard Ouellette et Maxime Vandal est décoré avecune couronne rouge et deux petites arbustes verts. L’ensemble est simple et sophistiqué.
Un espace hyperfonctionnel et ouvert.
Sur le comptoir, on reconnaît à ses veines marron très larges le superbe marbre Calacatta. La cuisine elle-même n’est pas très grande si l’on se fie strictement au ruban à mesurer, mais elle est extrêmement bien conçue et plutôt ouverte, ce qui compense plus que largement sa dimension réduite. La cuisine s’ouvre sur la salle à manger et sur le salon pour créer une circulation exceptionnelle.
Maison & Demeure Décembre 2009
Plateaux, ustensiles, Arthur Quentin ; boules de Noël, HomeSense ; bols en céramique, Poterie de Port-au-Persil ; bols en verre, Arthur Quentin et Beige ; urnes, Pier 1 Imports ; réalisation de la cuisine, Les Ensembliers.
La table, décorée de verdure, est prête à accueillir.
La salle à manger de Richard Ouellette et Maxime Vandal occupe une surface réduite, mais, ouverte sur la plus grande partie du rez-de-chaussée, elle peut aussi bien accueillir un repas intime que servir de bar pour un cocktail entre amis.
Maison & Demeure Décembre 2009
Base de table, Rowntree (finition des Ensembliers) ; plateau de verre, Pier 1 Imports ; chaises, Celadon Collection ; lustre, Aidan Grey, vaisselle, verrerie, chandelier, couverts, Arthur Quentin ; fleurs, Fleur de Juin, décorations de Noël (sur le lustre), Noël Éternel.
La banquette ajoute une impression de confort.
Le coin-repas de Richard Ouellette et Maxime Vandal, les propriétaires de cette demeure, est magnifiquement éclairé : l’endroit parfait pour prendre le petit déjeuner ou offrir l’apéritif pendant que l’on cuisine. Le détail des fenêtres est très raffiné.
Un bel espace de travail dans un endroit exigu.
Plutôt qu’un sous-sol, on a plutôt l’impression d’arriver dans un second rez-de-chaussée. « La maison est construite sur une pente, explique Maxime Vandal, le co-propriétaire, et en faisant creuser une petite terrasse à côté de cette pièce, cela nous permet d’utiliser l’inclinaison du terrain à notre avantage et de créer une belle continuité avec l’extérieur. » L’étage marque aussi une géniale utilisation de l’espace. Le palier devient ainsi un bureau ouvert et éclairé, offrant des espaces de rangement dissimulés très astucieusement.
Le décor élégant a quelque chose du glamour discret.
Le salon a un aspect classique, mais avec une touche d’originalité, comme en témoignent les chaises et la splendide table de salon. « Le tableau de Robert Pilot, au-dessus de la cheminée, lance Richard Ouellette, le co-propriétaire, représente Westmount, vu d’à peu près où nous sommes. Ce qui est amusant, c’est que nous possédions ce tableau avant d’acheter la maison. » Les splendides chaises (avec leur spectactulaire structure de bois au fini métallique) trouvent leur équilibre dans la sobriété des fauteuils et du canapé. De nombreuses places assises invitent à la discussion et à la détente.
La pièce est construite autour de la grande baignoire sur pieds.
Dans la salle de bain de Richard Ouellette et Maxime Vandal, deux ou trois éléments nous interpellent immédiatement. Tout d’abord, la très grande douche vitrée, permet même à la lumière du jour de se rendre jusqu’au dressing adjacent. Puis, la majestueuse baignoire, située au centre de la pièce et qui a dicté la construction arrondie d’un des murs. Cette contrainte architecturale, loin de poser un grave problème, a même créé un élément d’intérêt (sur le palier, en haut des escaliers). La convexité introduite pour faire place à la baignoire contribue à casser les lignes droites et à donner une impression plus naturelle quand on monte à l’étage.
Un décor qui invite à la relaxation.
Dans la chambre principale, le plafond a été surélevé, et le décor sobre et paisible invite au sommeil. Les rideaux d’une jaune doré s’agencent joliment avec le magnifique tapis et les teintes grisés de la literie.
André Rider
Maison & Demeure Décembre 2009