Décoration et design
Photos : oasis de verdure
Publié le 23 mars 2012

Il n’y a pas si longtemps, ce jardin paisible et luxuriant n’était qu’un terrain quelconque. Mais ce lieu n’est plus ce qu’il était, les enfants ont quitté la maison. La maîtresse des lieux, Maureen Sedran, a décidé il y a quelques années de créer une véritable oasis de paix, pour se détendre et pour recevoir à son aise. Le paysagiste Mark Hartley et la propriétaire ont d’abord imaginé deux aires distinctes, celle de la piscine et celle du coin réception, puis ils ont composé, au fond, un agencement de plantes ponctué de platebandes d’annuelles et traversé par des allées sinueuses. Voyez le résultat en photos.

Une allée de gazon se déroule en spirale au milieu de rudbeckias. Devant, les feuilles pointues des roseaux panachés tranchent sur le feuillage tendre d’un gainier pourpre. Au loin, platanes et bouleaux forment un boisé.

Abritant une salle à manger, un barbecue et une remise, elle sert aussi de division entre la zone réception et le jardin un peu sauvage. On a fait pivoter longitudinalement les colonnes de pierre pour élargir la vue. Le mobilier classique dessiné par Richard Schultz peut accueillir jusqu’à dix personnes. Contrairement au pavage massif, les dalles de pierre ont permis de prolonger la surface gazonnée jusqu’à la piscine, jolie façon de marier minéral et végétal.

Protégé par la pergola, l’espace repas s’ouvre d’un côté sur la piscine et, de l’autre, sur le jardin du fond.

L’eau se déverse d’une goulotte en acier dans un bassin voisin, en un murmure qui couvre les bruits ambiants. De nouvelles plantes masquent la clôture, adoucissent la composition et préservent l’intimité. Les poiriers apportent une note verte.

Parmi les végétaux, on trouve des rudbeckias, d’imposantes eupatoires pourpres, des graminées, des hostas et des érables japonais. Des bordures de pierre encerclent les platebandes sans trop structurer l’ensemble. Des glycines et un cytise, chargé au printemps d’éclatantes grappes dorées, camouflent joliment la remise.
Virginie MacDonald