Décoration et design
Pourquoi nous rêvons de l’hôtel Gansevoort à New York
Auteur: Wendy Jacob. Traduit par Marie-Catherine Gagné.
Publié le 18 janvier 2022
De nos jours, nous nous imaginons dans des hôtels décorés d’œuvres d’art avec piscine sur le toit en train de siroter un cocktail imaginaire. Tous ces rêves deviennent réalité à l’hôtel du Gansevoort Meatpacking NYC de New York, et si vous avez déjà eu envie de déjeuner avec Banksy, voilà l’endroit idoine. L’œuvre de l’artiste datant de 2003 intitulée Flying Copper est intégrée à une unité murale qui surplombe la réception de l’hôtel et le restaurant Coffee + Cocktails, pour vous inviter à déguster en croissant en admirant le montage be@rbricks, un hommage aux artistes qui ont habité et travaillé dans la ville, incluant Andy Warhol, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat.
Déroulez vers le bas pour découvrir cet hôtel new-yorkais qui nous fait rêver à notre prochaine escapade!
L’hôtel Gansevoort de 186 chambres (ouvert en 2004, mais rénové de fond en comble en 2020) se trouve dans le Meatpacking District de New York. Les pavés belges recouvrent toujours les rues et les racines industrielles du quartier sont remises en valeur dans des boutiques de luxe et des entreprises de technologie. À la frontière de Chelsea et de West Village, ce quartier à la mode accueille le Whitney Museum of American Art, le High Line et le plus récent parc de New York, Little Island, un espace vert flottant sur la rivière Hudson. Les personnages de Sex and the City sont reconnus pour passer beaucoup de temps dans ce quartier (Samantha a troqué son immeuble snobinard du Upper East Side pour l’ambiance plus tendance du Meatpacking District).
La réception de 1 700 pi ca combine les finitions de bois et le laiton avec des planchers en carreaux de porcelaine conçus pour imiter les pavés iconiques de la rue.
Le propriétaire et fondateur du Gansevoort , Michael Achenbaum , a puisé dans sa propre collection d’œuvres d’art pour garnir l’hôtel, notamment l’œuvre Flying Copper de Banksy (en haut à gauche). La terrasse du restaurant C+C, meublée de chaises bistrot, permet d’apercevoir des célébrités, comme Andy Samberg , promenant leur chien.
Le papier peint bleu et gris à effet dégradé reflète les eaux de la rivière Hudson, que l’on aperçoit par la fenêtre, et la tête de lit de noyer rétroéclairée est inspirée du High Line, à seulement cinq minutes de marche.
Le design des salles de bain rappelle les racines industrielles du quartier. Les accessoires et accents noirs contrastent avec les carreaux en alvéoles et composent une palette urbaine qui sied parfaitement à New York.
Le penthouse à deux étages du Gansevoort est la première suite d’hôtel aux États-Unis entièrement meublée du mobilier italien Poliform . La suite de 1 700 pi ca est agrémentée d’un canapé Mondrian, de fauteuils lounge Stanford et d’une table basse du designer français, Jean-Marie Massaud . Des œuvres de Fabio Mesa (des deux côtés du foyer) et de Daniel Mazzone (à droite) ajoutent de la couleur à cet espace aux murs de béton, un peu à l’image des studios d’artistes qui occupaient les anciennes usines du quartier.
Dans la chambre principale du penthouse, une photo en noir et blanc de Mick Rock montre Mick Jagger et Andy Warhol à NYC en 1978 et produit un effet galerie d’art.
La vue du Gansevoort sur la rivière Hudson est libre de tout obstacle, puisque le bâtiment est plus élevé que ses voisins, comme Soho House et le Chelsea Market . Les plafonds de 20 pi du penthouse et les fenêtres, du plancher au plafond, amplifient la vue sur les berges.
Les portes vitrées dans les salles de bain du penthouse recréent le look des douches à l’italienne.
Le bain sculptural est encadré d’un marbre aux stries spectaculaires.
La terrasse sur le toit du Gansevoort est une destination de choix avec sa vue à 360 o sur Manhattan.
Les chaises aérées de modèle wishbone et les nombreuses plantes de ce restaurant sur le toit évoquent un patio au jardin, loin de l’activité de la ville.
Le fameux lounge sur le toit de l’hôtel Gansevoort était l’endroit à voir au moment de son lancement en 2000, attirant des jeunes de la scène artistique du Meatpacking District. Rénové en 2021, le lounge est maintenant plus haut de gamme, on y sert des hamburgers de bœuf wagyu et des cocktails, comme Smoke and Mirrors ( Volcan Cristalino , amers d’agrumes, sirop simple infusé au romarin, vapo Ardbeg ) sur des canapés tout en courbes.
Le Saishin de la terrasse sur le toit du Gansevoort compte un bar omakase de 16 places. On y sert des mets d’une grande délicatesse, comme de l’oursin avec copeaux de truffe.
La piscine de 45 pi sur le toit est chauffée et ouverte 365 jours par année.
Photographe: David Mitchell