Découvrez les intérieurs luxueux du nouveau film de Pedro Pascal et Dakota Johnson : L’entremetteuse
Publié le 26 juin 2025

Les décors de films sont souvent source d’inspiration pour le design intérieur : il suffit de regarder n’importe quel film de Nancy Meyers, la villa italienne de Call Me By Your Name ou l’authentique maison mid-century de Colin Firth dans A Single Man. Le dernier film de la réalisatrice coréenne canadienne Celine Song, Materialists – L’entremetteuse en français –, se distingue par ses décors new-yorkais élégants. Ce film romantique raconte Lucy, une entremetteuse professionnelle de New York incarnée par Dakota Johnson. Lucy a pour métier de mettre en relation des célibataires de l’élite à travers la ville. Alors qu’elle assiste au mariage d’un client, elle rencontre Harry (Pedro Pascal). On le surnomme « la licorne », car il a tout pour lui : le physique, le charme, l’intelligence, un compte en banque bien garni et un impressionnant appartement new-yorkais décoré d’œuvres d’art incroyables et empreint d’une touche masculine sophistiquée.
Nous vous proposons ici une visite guidée des décors du film, qui vous fera découvrir l’appartement de Harry, situé dans le quartier de Tribeca et estimé à 12 millions de dollars, ainsi que dans l’élégant bureau de Lucy.

Tout au long du film, Harry courtise Lucy dans des restaurants photogéniques du Lower Manhattan. Parmi les lieux captés, on retrouve Altro Paradiso, l’abeille (où ils sont photographiés ci-dessus), Sushi Ichimura et Nobu Downtown. Le choix des restaurants reflète le goût raffiné de Harry et nous donne un indice sur son propre style.

Dans la vraie vie, l’appartement de Harry est une maison familiale située dans le quartier branché et tendance de Tribeca, dans le Lower Manhattan. L’équipe de repérage du film a parcouru la ville à la recherche d’une résidence appropriée, qui incarne la richesse du personnage, qui aurait fait appel à un décorateur professionnel pour aménager son espace. La plupart des luminaires sont des pièces emblématiques, dont les lampes murales Charlotte Perriand, le lampadaire Doria avec son abat-jour en ruban, les lampadaires Philippe Starck et d’autres pièces de Noguchi et Santa & Cole.

Si certains meubles d’origine ont été conservés, des pièces sur mesure, telles que de nouveaux luminaires et des œuvres d’art, viennent rehausser l’espace. Le résultat est un décor à plusieurs niveaux qui correspond à l’esthétique caractéristique du film. Ce meuble remarquable (ci-dessus) est doté de tiroirs artisanaux aux volutes élégantes, tandis que le paravent doré et la sculpture abstraite qui la surmontent contribuent à donner l’impression qu’Harry est un homme cosmopolite et raffiné.

L’appartement d’Harry présente un mélange éclectique d’œuvres d’artistes et de photographes de renom du monde entier. La plupart des œuvres ne sont toutefois pas visibles à l’écran.

L’équipe du film a choisi cet appartement de Tribeca en partie pour ses finitions incroyables. Le sol en chevrons donne une touche parisienne, renforcée par une sculpture angulaire complexe.

En revanche, le bureau d’Adore (l’agence matrimoniale pour laquelle travaille Lucy) dégage une atmosphère plus moderne. Les fleurs sont à l’honneur dans tout l’espace, y compris dans les œuvres d’art accrochées aux murs. La réalisatrice Celine Song aurait voulu que cet endroit donne l’impression d’une « explosion d’œstrogènes ». Le thème floral est également présent tout au long du film. Certaines employées d’Adore s’appellent Daisy, Rose et Violet.

Les tissus d’ameublement en velours sensuels et les meubles aux courbes douces confèrent une touche luxueuse et féminine, reflétant le fait qu’Adore est une entreprise dirigée par des femmes.
Atsushi Nishijima
Houses & Home