Alison, cadre en marketing originaire de Toronto, et son mari ont eu le coup de foudre pour cette maison de bardeaux de 300 m2. Alison n’a pas hésité à quitter la folie de Brooklyn, pour venir s’établir dans la paisible communauté de Salisbury, au Connecticut, où elle est en bonne compagnie. En effet, la région dite « tristate » (New York, Massachusetts et Connecticut) attire les urbains et les vedettes d’Hollywood pour ses restaurants fermiers et ses fromageries sur les collines des Berkshires. Dans cette maison coloniale, Alison et son mari ont remis la maison au goût du jour tout en conservant un style champêtre actuel. Voyez comment dire adieu à la ville en recréant ce nouveau style champêtre. Inspirez-vous de cette demeure fascinante et des changements qui y ont été réalisés en naviguant dans cette galerie de photos.
La maison coloniale d’Alison Jeffery se trouve sur un domaine rural de plus de 5 hectares à Salisbury, au Connecticut, et paraît plus ancienne que ses 70 ans grâce à son élégante imposte, à son portique et à ses fenêtres à guillotine doubles. Alison, a remis la maison au goût du jour en repeignant les volets roses en noir. Cette demeure de trois chambres de style colonial a été bâtie en 1946 et a appartenu à la même famille pendant soixante ans. Mais elle était si mal entretenue que des glaçons pendaient à l’intérieur du salon ! Cela n’a pas empêché le couple d’y voir une petite perle figée dans le temps, avec ses grandes fenêtres et un joli travail de menuiserie dans chaque pièce.
Dans la salle à manger, une grande baie vitrée encadre une causeuse Arts and Crafts venant de Craigslist et tapissée de lin. La maison contient d’autres trouvailles, comme des livres anciens et des coffres chinois du XIXe siècle, qui donnent du « vécu » au décor. Les fenêtres sont laissées nues pour favoriser l’éclairage et la vue sur l’extérieur.
Aujourd’hui, cette maison qui devait être leur résidence secondaire est devenue leur demeure principale. Le mari d’Alison travaille toujours en ville, mais ses deux enfants, Jadyn, 17 ans, et Hendrik, 14 ans, et elle s’y sont installés en permanence. Alison travaille maintenant à distance et ne semble pas regretter une seconde la vie urbaine trépidante qu’elle menait. « De toute façon, on cherchait toujours des façons de vivre ici à temps plein », explique-t-elle. Sur la photo : Alison Jeffery avec Jadyn, Hendrik et le chien, Dakota. Les chemins de brique et de pierre de taille amplifient le côté colonial de la maison.
Au salon, les méridiennes modernes, qu’Alison a recouvertes de toile vert pomme, accueillent confortablement les invités et font écho à la symétrie des alcôves cintrées de chaque côté de la cheminée, une des trois que contient la maison. Les planchers de pin nus réchauffent la pièce, dont on a laissé les murs en blanc.
Produits: Méridienne, IKEA.
Le grand salon clair, qui fait toute la largeur de la maison, donne sur le terrain à l’avant et sur la forêt à l’arrière. Alison et son mari adorent fréquenter les ventes débarras du samedi matin, qui sont légion après le jour du Souvenir. Ils ont le flair pour y dénicher de petits trésors. Ils ont jumelé au salon un nouveau canapé avec une table en teck des années 1950, une sculpture de jardin et des livres vintage, ainsi que des oeuvres d’art trouvées à Londres et New York, pour un effet des plus réussis malgré l’éclectisme des objets. « C’est beaucoup plus amusant de faire les puces et les ventes aux enchères, dit Alison. Toutes les pièces y sont uniques. »
Produits: Canapé, Hammertown.
La petite chaise (d’un ensemble de six trouvé sur Craigslist) rappelle le bois du buffet. La toile a été transportée par le mari d’Alison sur le toit de la voiture à travers New York.
Produits: Lampes, oeuvre d’art, Copake Auction ; buffet, Housing Works Thrift Shop.
Des touches de vert émaillent la maison et font le lien avec les trouvailles d’Alison, comme la commode vintage à l’étage. Les jolies compositions abondent et les oeuvres d’art changent souvent (Alison a travaillé au service photo d’une salle des ventes de Londres).
La cabane d’oiseaux, où niche chaque printemps une famille de roitelets, ressemble à la maison.
Soucieux de ne pas détruire son charme, ils ont laissé la maison intacte, sauf la cuisine, qu’ils ont ouverte pour l’éclaircir. En enlevant le linoléum, ils ont eu la surprise de découvrir un plancher de pin en parfait état se mariant parfaitement avec les nouvelles armoires épurées. La demeure regorgeait d’armoires encastrées, qui permettent au couple d’exposer ses objets préférés. La table de la salle à manger vient d’une vente-débarras.
Produits: Chaises, State Line Auction.
Le mari d’Alison, jardinier passionné, a fait un grand potager et un jardin de fines herbes il y a trois ans. Une haute clôture de cèdres le protège des cerfs, friands de jeunes pousses.
Alison a laissé le papier peint d’origine, décoré de faisans, sur le mur de l’escalier pour témoigner de l’histoire de la maison. Les bordures blanches et les couleurs foncées de la salle à manger (Benjamin Moore Caviar foncé 2130-20) contrastent joliment. En hiver, le feu dans la cheminée et l’éclairage aux chandelles créent une atmosphère intime, que vient renforcer, une fois fermée, la porte à battants.
La cheminée d’origine réchauffe la chambre principale durant l’hiver. Le fauteuil vintage est tapissé d’un tissu à motifs (également fort apprécié par le chien Dakota !). Les planchers de pin, sous le tapis, étaient encore en très bel état.
Source: Maison & Demeure juillet-aout 2016